Un autre aspect du talent de Frederic Lanovsky pour l’art moderne et figuratif se retrouve lorsqu’il dessine de fines aquarelles aux contours d’encre de Chine.

Elles sont lumineuses, raffinées et servent parfois de modèles pour ses sculptures.

La délicatesse de ces personnages sur papier est surprenante.

Ces aquarelles pourraient raconter des histoires dans de nombreux livres sans jamais un soupçon d’ennui.

A les regarder, nous pourrions croire que la plume et la palette de notre artiste sont inspirées des plus beaux mondes de l’Eden…

      Voici l’atelier de Frederic Lanovsky.

Sans doute l’endroit le plus fascinant d’un artiste sculpteur contemporain où prennent naissance toutes les sculptures et autres œuvres d’art présentées sur ce site.

Une fois terminées, ces statues s’envoleront vers de nombreuses destinations dans le monde entier.

                    Frédéric Lanovsky est né en 1965 à Cannes, dans cette région si chère aux artistes pour sa lumière et sa beauté.

Cet endroit où le soleil vous caresse le visage, où la mer vous fait prendre conscience de la grandeur des choses, et la montagne vous séduit avec son relief plein de fantaisie.

Dès son plus jeune âge, Frédéric a mis les mains dans la peinture, pour donner de la couleur à son imagination et à la vie.

Son imaginaire débordant interroge. Les adultes ont besoin de trouver un sens, « il est dyslexique », un mot barbare, pour dire qu’il a d’autres  centres    d’intérêts, un peu plus vaste que les autres.

A dix neuf ans, Il étudie aux beaux-arts.

« Ce qui est acquis dans les prémices de l’enfance ne s’altère pas, au contraire, l’adulte exacerbe ce qui est inné, même si l’éducation façonne quelque peu. »

Puis, il devient coloriste pour la maison de couture Cacharel à Paris.

« Mon expérience parisienne a révélé en moi, au-delà du dessin et des aquarelles, une envie presque évidente : Me mettre à la sculpture. J’avais besoin d’entrer dans la troisième dimension… à mes dimensions… à la démesure du monde ! »

Sa passion pour l’art et la sculpture ne le quitte plus. Il décide de se réinstaller dans le sud, afin de se concentrer sur sa carrière de sculpteur.

Il aime l’espace, le mouvement et voit les choses en grand… Sa première sculpture « Giselle » fait 3m50 de haut, de quoi décontenancer le spectateur et lui redonner sa vision d’enfant sur le monde ! « J’ai donc franchi le pas, exprimant de plus en plus mon univers au  travers des personnages, des animaux, mais aussi des machines aux mécanismes insolites. »

Il dessine également de fines aquarelles aux contours d’encre de Chine.

Elles sont lumineuses, raffinées et servent parfois de modèle pour ses sculptures.

« Le dessin est une succession de signes, de  mouvements ordonnés sur cette feuille de papier, la couleur est une poésie qui retranscrit une ambiance, la lumière donnera magie, mouvement, vie à ce   dessin !.. »

La façon dont Lanovsky va donner forme à ses sculptures va transmuter une matière inerte, la résine, en un personnage vivant qui nous semble en mouvement permanent. Ces sculptures sont habillées de vêtements modelés à leurs formes.

Il est une sorte de magicien qui recrée une réalité. Le banal devient tout d’un coup féérique.

Ses personnages semblent être de tous les temps, universels, et cependant ils appartiennent à l’éphémère. En effet, leur expression est toujours celle d’un instant, mais cet instant est dans toutes les mémoires.

Parcourir une exposition des œuvres de Lanovsky, correspond à une rencontre qui génère instinctivement du bonheur.

Frédéric Lanovsky a exposé  dans des galeries d’art du monde entier.

En 2006, il est commissionné par l’hôpital pour   enfants Londonien « Evelina Children’s Hospital » pour créer un groupe de cinq sculptures.

Il entreprend en parallèle sa carrière aux Etats-Unis où des prix lui seront décernés, en Avril 2006 par le Boca Raton Museum of Art en Floride pour deux de ses sculptures.

Le même musée lui accordera une exposition en 2008 et 2012.

En 2007, la fondation New-yorkaise ( Foundation for Fighting Blindness) pour la lutte contre les dégénérescences de la rétine fait appel à lui pour une vente aux enchères à New York.

Les expositions de Frédéric se suivent et se succèdent d’années en années, de pays en pays, de continent en continent toujours en suscitant autant d’intérêt.

C’est ainsi chez Frédéric Lanovsky,

Que ce soit « Marie la Danseuse » dans le village de Biot, « Valentine » promenant son chien dans les rues de Californie, ou « Edgar sur son cheval » à Oslo en Norvège, les sculptures de Frédéric reflètent la joie de vivre et nous remplissent de bonheur.

L’artiste, lui, se détachera petit à petit de sa sculpture en l’offrant simplement à celui qui voudra la regarder, et peut être, se révélera une partie de lui même… de son intime… la beauté, la puissance, la profondeur de son être…